Inépuisable à 75 ans, Ann Bourke s’inscrit à sa sixième Course de l’Armée du Canada L’année de son 70e anniversaire, Ann Bourke s’est inscrite à la Course de l’Armée du Canada pour soutenir les membres et les vétérans malades ou blessés. « Cette histoire qui est la mienne n’est pas à propos de moi. Elle porte sur les femmes et les hommes qui servent notre pays au sein des Forces armées canadiennes. Elle concerne aussi toutes ces personnes généreuses qui m’ont commanditée au fil des ans. Et, seulement en dernier lieu, il s’agit de moi. Je marche à la mémoire des militaires actifs et des vétérans, et pour les soutenir. En hommage à mon grand-père, un officier de l’Armée, qui a combattu dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale. Il a perdu un poumon après avoir inhalé des gaz au cours des combats. Mon père était un officier de l’Armée pendant la Seconde Guerre mondiale qui a aussi été blessé, mais après sa réadaptation, il a été affecté en Inde. Comme beaucoup d’autres soldats, il est parti pendant un certain temps. Je me demande souvent si mon grand-père et mon père ont souffert des blessures invisibles en plus de leurs blessures visibles. Nous ne le saurons jamais, car ils n’en ont jamais parlé. Ni l’un ni l’autre n’a reçu de soutien ni de traitement et, pour être honnête, il n’y en avait probablement pas à cette époque. Mon histoire est celle des femmes et des hommes en uniforme qui ont subi des blessures, visibles et invisibles. Le jour de la course, à la ligne de départ, des membres de Sans limites sont admirables à tous les égards. Je suis plus âgée maintenant et je ne peux courir en raison de mes articulations, mais ça ne fait rien. Je peux toujours marcher pendant la course et je le ferai tant que mes genoux me le permettront. »